Mais ceux qui utilisent cette formule ont-ils conscience que « les utilisateurs de la vieille école » se moquent bien de leur avis ? Et comme chante si justement Georges Brassens : « Le temps ne change rien à l'affaire, quand on est con, on est con ! »
Désolé pour la grossièreté de ces propos, ce n'est pas dans mes habitudes, mais à force de lire tant d'inepties écrites par des nouilles écervelées en manque de reconnaissance et avançant tant d'arguments fallacieux (qu'une vipère en vomirait ses tripes si elle les entendait), je ne peux plus retenir mon clavier, mes doigts ne me répondent plus ... (◉_◉) {}#* ¯\_(ツ)_/¯ ~^+|?! (⊙_☉)
En fait, cela faisait un bon moment que je n'avais pris le temps d'écrire sur Les Hirondelles du Net, autre chose qu'un manuel, un tutoriel ou mettre à jour des astuces croustillantes sur les PCs, les logiciels libres et autres saveurs du monde merveilleux de GNU/Linux et du numérique.
Pourtant trop c'est trop et il me fallait me fendre d'un billet doux pour exprimer toute mon envie de remettre un peu les choses en place et stopper l’hémorragie de ce « jeunisme » aberrant et ce torrent de boue qui déferle actuellement sur une grande partie des utilisateurs des systèmes d'exploitation « libres » (oh le gros mot).
Car n'en déplaise à « M. et Mme Je Code — Donc je suis mieux que vous » la liberté passe par le choix et ce n'est pas en brandissant des arguments stériles et des sarcasmes éculés que leurs propos seront pris au sérieux, bien au contraire.
Cela devient insupportable de lire des articles défendant je ne sais quel changement de paradigme informatique et vociférant leur mépris à peine masqué pour le travail de ceux qui ont fait que GNU/Linux et les logiciels libres existent.
L'autosatisfaction ou la sottise, passez-moi ce pléonasme, de ces néo-informaticiens jabotant que tout ce qui a été fait avant eux est nul, mal pensé et mal organisé, fait froid dans le dos. Comment peuvent-ils ainsi dénigrer le travail et les idées de leurs aînés, qui pourtant, leur a permis d'accéder aux distributions sur lesquelles ils ont tout appris ?
Sans toutes ces lignes de codes qui ont existé bien avant leur balbutiements, les noyaux, les serveurs, les applis sur lesquels ils ont été formés n'existeraient pas. Cela en serait presque risible s'il n'y avait tant d'arrogance.
Peu nous importe qu'ils soient pour ou contre :
- La conteneurisation des logiciels et des systèmes d'exploitation (APT vs Snap ou Flatpack) ;
- Les GNU/Linux immuables (Fedora Silverblue, Vanilla OS...) ;
- Les mises à jour atomiques ;
- L'empaquetage de ceci ou de cela à la Docker ;
- Le fait que des effets de bord nuisent à la sécurité des processus ;
- Que sais-je encore...
Quelles que soient leurs opinions, vilipender ainsi le travail de leurs pères n'apporte rien. Respecter la pensée de l'autre permet de faire société. Les retours des utilisateurs ont permis à Ubuntu et d'autres distributions de prospérer, il s'agirait de ne pas l'oublier et surtout de continuer à en tenir compte. C'est ainsi que l'on soude une communauté. Je parle en mon nom mais aussi au nom de millions de contributeurs, traducteurs, mainteneurs et développeurs qui bien souvent s'investissent à titre bénévole.
Et que vive la pluralité !
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